Quel était le meilleur choix pour Nicolas Hulot ?
Ça y est. C'était mardi matin : Nicolas Hulot a démissionné.
En effet, incapable de trouver la moindre once d'intégrité et prétendant ne plus supporter d'être incapable d'agir sur les lobbys, notre ministre de l'écologie a rendu son tablier.
Est-ce réellement une mauvaise nouvelle ? Doit-on le regretter ?
Faisons son bilan
Avant même d'être ministre, Nicolas Hulot était surtout Super Pollueur. Présentateur TV de seconde zone, il a déjà explosé 99,9% de la planète sur son bilan carbone en voyageant à travers le monde pour faire rêver les auditeurs de TF1.
Utilisant sa popularité et sa fortune, il lance la société Éole pour récolter les revenus des ventes des produits estampillés "Ushuaïa". Shampoings, gels douches et autres produits d'hygiène reconnus comme produits chimiques dangereux, dont le mode de fabrication et les emballages sont loin d'être écologiques.
Non content de vendre de la merde pour des motivations bassement égoïstes, il crée aussi la Fondation Nicolas Hulot pour La Nature et L'homme, présentée comme un organisme écologique. Hors ce n'est qu'une simple entreprise de green washing, n'ayant jamais abouti à quoi que ce soit de concret. Et pour cause : cette fondation est en faite financée par les pires entreprises françaises (EDF, TF1, L'Oréal), dont la moitié du budget est uniquement dédié à son fonctionnement.
Et en tant que ministre ?
En tant que ministre, Nicolas Hulot :
- a autorisé à exploiter les hydrocarbures en France au moins jusqu'à 2040.
- a autorisé à abattre encore plus de loups pour satisfaire le lobby des éleveurs.
- a autorisé l'utilisation du glyphosate pendant encore 5 ans via un jeu de dérogations, faisant croire à une prétendue interdiction sous 3 ans.
- a contribué au développement de la chasse en autorisant les pratiques dites "traditionnelles" ou encore en diminuant le coût du permis de chasse.
A-t-il seulement fait une action positive ? Il aurait intercédé en faveur de l'abandon du projet d'aéroport à Notre Dame Des Landes. Mais étant donné l'état d'enlisement de la situation, on peut raisonnablement penser que c'est un projet qui n'aurait jamais abouti de toute façon.
Bref, Hulot : on ne te regrettera pas.